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DÉCLARATION DU COURANT SOCIALISME OU BARBARIE INTERNATIONAL

Vers un monde plus polarisé, avec moins des « médiations » et avec luttes, guerres
et révolutions

On réouvre la lutte par le socialisme

« Si la crise est effectivement contrôlée, et je crois qu’elle le sera, nous n’allions pas nous écarter du système de marché. Si la crise n'arrive pas à être contrôlée, il aurait des conséquences plus profondes, avec d'autres visions, un scénario qui sera tragique.” (Lawrence Summers, ex secrétaire du Trésor - équivalent à ministre d'Économie de Bill Clinton et actuel consultant de Barack Obama)

La crise énorme qui vit l'économie capitaliste ouvrira, très prochainement la possibilité de combattre par la perspective authentique du socialisme : la révolution social qui donne le pouvoir à la classe ouvrière avec ses propres organismes d'autodétermination.

La incertitude avoue de Summers, un véritable pilier de l'ordre capitaliste, et son alarme devant la possibilité qu'on développe des « autres visions » alternatives, sont représentatives de la portée inhabituelle et la profondeur de la crise, ainsi que de ses potentiellement « tragiques » conséquences.

Rappelons que, en son temps, la chute du Mur de Berlin a permis non seulement l'extension du capitalisme à toute la planète, mais aussi un triomphe idéologique énorme et de légitimité, autant du système capitaliste en général comme du néo-libéralisme, comme forme particulière de capitalisme.

Le néo-libéralisme a signifié, d'abord, la destruction les conquêtes ouvrières obtenues dans des périodes précédentes de la lutte de classes, spécialement les concessions du « état providence » (welfare state) de post guerre. La nouvelle époque néo-libéral advient non seulement avec la restauration du capitalisme en ex URSS, l'Est et la Chine, mais aussi avec une somme redoutable de défaites ouvrières, pays par pays, spécialement pendant les années 80. La globalisation néo-libérale a complété la défaite en mettant la main d'oeuvre à concurrencer directement sur le marché mondial, nivelant par le bas les travailleurs selon les pires degrés d'exploitation.

Ajoutons que le néo-libéralisme a modifié les relations du capital avec l'état capitaliste, spécialement dans le secteur financier, donnant « liberté » à des activités et à des opérations qu’étaient contrôlées et réglées par l’état. De même, avec les privatisations et la marchandisation de tout type d'activités, les espaces contrôlés directement par le capital privé se sont étendus qualitativement.

L’envers du « échec du socialisme » de 1989-91 a signifié le légitimation du néo-libéralisme comme quelque chose d’indiscutable e impossible de questionner. Mais c'est maintenant le néo-libéralisme qu’a échoué entièrement. ET il ne s'agit pas seulement de la chute des cours dans les bourses. En même temps, millions d'êtres humains sont dans la misère et la faim, dans la pire crise alimentaire depuis des décennies !

Cette banqueroute a un impact énorme dans la conscience de million et millions de travailleurs partout dans le monde. Mais c'est un impact en sens totalement opposé à celui de la « chute du socialisme » de 1989-91.

Bien qu' il ne s'agissait pas d'états réellement « socialistes », l'écroulement de l'ex Union Soviétique, la restauration capitaliste a été un coup dur dans notre terrain. Maintenant, ce séisme économico financier est aussi un coup dur… mais dans leur terrain.

Alors, il est absolument clair que la crise et la perte de légitimité du néo-libéralisme ont crée des meilleures conditions pour le développement et la récupération de la conscience anticapitaliste et socialiste de la classe travailleuse, qu’elle avait perdu dans les défaites et les frustrations des révolutions du 20eme siècle.

Le résultat viendra de processus complexes de la lutte de classes, dans lesquels interviendront beaucoup de facteurs, et où le résultats des futurs combats auront une grande importance, avec l’action des partis ou des courants socialistes révolutionnaires.

En ce sens, il sera essentiel de maintenir fermement des positions indépendants, classistes et authentiquement socialistes, face à des tromperies comme le progressisme « antinéolibéral » (qui promet un capitalisme « avec face humaine ») ou « le socialisme du 21eme siècle»… qui serait construit avec les chefs d'entreprise.

Depuis le début du siècle, ces discours sont à la mode - par exemple plusieurs gouvernements latino-américains : Lula, Hugo Chávez, Cristina Kirchner, Correa et Evo Morales ; ils pourraient naître en autres régions du globe.

En résumé : la crise et la perte de légitimité du néo-libéralisme poussent maintenant dans le sens de récupération de la conscience anticapitaliste et socialiste, de la même manière que las saloperies des bureaucraties qu’ont abouti à restauration capitaliste en URSS, à l'Est et en Chine, poussaient dans le sens contraire.

Maintenant la possibilité existe que la conscience de millions et millions commence à mettre en question le capitalisme, et que la lutte vers le socialisme se développe.

Les contradictions de classe, sociales et entre états vont s’accentuer

Avec la chute du Mur de Berlin, le capitalisme voulait fermer la possibilité de mettre en question sa domination, qu’avait commencé avec la Révolution Russe de 1917. Le capitalisme semblait finir le 20eme siècle en affirmant plus que jamais sa domination à l'échelle mondiale, en éliminant les concessions à la classe ouvrière mondiale qu’il avait accordée comme « impôt » indirect par peur des révolutions. En plus, il y avait fait reculer le processus d'autodétermination nationale développé dans la post-guerre avec l'indépendance des colonies, et il avait surtout réussi le retour du contrôle direct de l'exploitation capitaliste dans la partie du monde où s'étaient produites des révolutions qu’avaient exproprié à la bourgeoisie.

Comme on sait, les effets de ces faits dans la conscience de millions de travailleurs et dans les luttes quotidiennes ont été énormes. Le socialisme avait « mort » après «sa défaite totale ». Par conséquent, la classe ouvrière mondiale devait rester une classe exploitée éternellement. Ce panorama idéologique a couvert la lutte de classes internationale tout au long des deux dernières décennies.

Mais ce qu’arrive en ce moment est une « renaissance » historique : le « triomphante » capitalisme mondial affronte sa crise plus dramatique depuis des décennies. Si les développements des trois dernières décennies étaient allés – pour ainsi dire- de « gauche à droite », maintenant, ces développements iront dans l’autre sens : de « droite à gauche » ,bien que sûrement marqués par une polarisation dans les deux extrémités.

Parce que cette crise a remis en question devant les yeux de million et millions non pas le « socialisme »… mais le capitalisme lui-même dans sa manière plus contemporaine et « d’avant-garde » d'organisation. C'est une remise en question que, par ses conséquences mondiales, régionales et nationales, il ne fait que mettre à jour le caractère de l'époque historique ouverte au début du siècle passé comme de crise, guerres et révolutions sociales.

Une attaque en règle contre les travailleurs

La prétention du capitalisme et des gouvernements des USA et ailleurs est « de socialiser les pertes » : que les travailleurs payent la catastrophe perpétrée par le capitalisme.

Dans les billions et les billions qu’ont parti en fumée dans les feux de Wall Street était condensée une bonne partie de l'effort et souffrances de tous les travailleurs du monde. ET maintenant on leur demande qu'ils payent la facture de cette catastrophe, avec encore plus de travail, de pénuries, d'esclavage!

C’est la politique de tous les gouvernements, d'abord, celui des USA. Mais ces attaques vont donner des motifs pour qu'il y ait des réponses à sa même échelle.

Qu'est-ce que va se passer, par exemple, aux USA, si millions perdent le logement et l'emploi, et des millions voient liquéfiées ses pensions de retraite, par la perte de valeur les titres et les actions ? la passivité des masses américaines, qui vient des défaites des temps de Reagan, va-t-elle continuer, ou allons nous assister au « renaissance » de la lutte de classes aux Etats-Unis ?

La rage que le « bailout », le plan de « sauvetage » de Bush a provoque dans de millions d'Américains ont reçu, et la pression qu’a entouré la première tentative de l'approuver, c’est une avance de ce qui peut se passer si le capitalisme américain réalise le ajustement sauvage que l'économie des USA requiert objectivement.

C’est valable aussi pour le reste du monde, puisque personne ne va pas sortir indemne. Ceci ouvre la perspective d’une polarisation beaucoup plus grande et plus dure de toutes les contradictions et confrontations.

Cette exaspération des tensions sociales et politiques a été une caractéristique universelle de toutes les grandes crises. Bien que nous nous référions d'abord à la classe de travailleurs,c’est claire que c’est valable pour toute la société. Des divisions dans la même bourgeoisie et son personnel politique vont éclater (comme celle qu’a paralysé pendant plusieurs jours le gouvernement des USA).

Les relations entre états, dans une situation où ils ne sont pas capables de « faire régner l’ordre », peuvent aboutir à des situations critiques.

La « résurrection » du keynésianisme ne signifiera pas un retour au « état providence »

Il est nécessaire d'alerter qu’un piège énorme fonctionne déjà. Maintenant, beaucoup sont devenus « anti néolibéraux ». Le néo-libéralisme est critiqué (plus dans la forme que dans le contenu) pour soutenir ensuite la possibilité d'un « autre capitalisme » qui fonctionne mieux que le néo-libéralisme. C’est cela que Obama propose, pour une faction de l'impérialisme, il est le candidat idéal pour cette situation de crise.

Maintenant, tous sont « keynésiens », en référence à Keynes ( un important économiste bourgeois contemporain de la Grande Dépression des années 30), ils clament pour que l'état intervienne, règle et contrôle le nouveau. « Bring back Keynes ! »: «Ramènent Keynes ! » réclame le titulaire de l'un des plus traditionnels journaux de Londres.

Mais cette résurrection du « keynésianisme » - ou, plutôt, l'intervention de l'état, ne signifie d'aucune manière un retour aux concessions du «état providence », démonté par la réaction néo-libérale.

Beaucoup de secteurs du « progressisme », autant en Amérique latine comme en Europe, dissent que le capitalisme « fonctionnerait beaucoup mieux et ou on sortirait rapidement de la crise » si on baissait les taux d'intérêt, si des emplois sont crées et si on augmenterait les revenus des travailleurs. Ils expliquent que de cette façon la demande permettrait d’écouler la production et de dépasser ainsi une récession ou une dépression. En résumé : le « progressisme » rêve de retourner au « état providence » de l’époque de Roosevelt et généralisé dans la post-guerre dans tous les pays centraux (et aussi, plus modestement, en la périphérie).

Mais ils oublient deux choses : la première est que l’« état providence » n'a pas été simplement un fait « économique », mais une action politique. Il a été crée par le terreur des bourgeoisies de tout le monde à la révolution socialiste. Bien que l'Union Soviétique ait déjà dégénéré dans le régime bureaucratique que le emmènera finalement à la restauration capitaliste, l'ombre de la révolution ouvrière de 1917 parcourait encore le monde. Le « état providence » ou welfare state a été une mesure nécessaire pour domestiquer la combative classe ouvrière américaine et pour empêcher, après la guerre, des révolutions socialistes en Europe occidentale.

ET la seconde raison est que le capitalisme est un système social caractérisé par des contradictions dramatiques qui sont dans le noyau intime de leur configuration. Sa logique plus profonde est une soif insatiable de profits en dépit de la reproduction humaine et de la nature. Il s'agit d'une logique perverse qui - comme Marx a démontré et expliqué il y a plus de siècle- va inévitablement de crise en crise parce qu’il mine ces deux sources de richesse, le travail humain et la nature.

En outre, avec l'évolution historique, et pour différentes raisons, ces tendances à la crise (qu'ils ne peuvent toutefois jamais signifier un « écroulement» du système si la classe ouvrière ne le détruit pas avec sa lutte révolutionnaire) ne font plus que s’aggraver.

Par conséquence, soit dans sa forme néo-libérale, soit avec une nouvelle configuration « keynésienne », les contradictions du système capitaliste sont insolubles: le seule solution réaliste c'est la lutte par un autre système social, le socialisme.

Socialisme ou barbarie : un programme ouvrier et socialiste face à la crise

La version de « keynésianisme » qui se profile dans ce virement «  étatique violent » de beaucoup de gouvernements ne doit pas créer des illusions.

Ces politiques, que nous pourrions définir comme un « keynésianisme libéral » ; c'est, un virement vers une plus grande intervention et un contrôle d’état dans l'activité économique, mais en essayant de maintenir les conditions de surexploitation que le néo-libéralisme a pu imposer à la classe ouvrière mondiale et des pays semis coloniales , comme par exemple la flexibilité de travail et les TLCs entre les USA et plusieurs pays latino-américains (certains , pour échapper, essayent maintenant d'avoir simultanément des relations avec Chávez).

Ce « keynésianisme libéral » (ou « libéralisme keynésien »), qu’essayera tout au plus de mettre « des pansements froids », va a développer à une grande échelle les«la misère assisté » que nous avons dans tant de pays de l'Amérique latine.

Mais, les tentatives de faire payer les pots cassées de la crise aux travailleurs, se produisent dans un contexte très différent de celui de l'offensive triomphante du néo-libéralisme des années 80 et 90. Ils ne sont pas aujourd'hui sous l'influence du grand succès qu'ils ont obtenu avec l'« échec du socialisme », mais sous la perte de légitimité qu’implique son actuel échec.

En outre, dans des importants régions du monde, comme Amérique latine, depuis le début du XXI siècle, il existe un cycle de « rébellions populaires », avec une énorme accumulation de luttes, expériences et formes d'organisation indépendantes. Ces expériences n'ont pas été démontées pendant ces dernières années de gouvernements « progressistes ». Ils pourraient maintenant signifier points d'appui aux dures luttes qui viendront.

Parce que nous assisterons mondialement à une scène de plus grand polarisation, où il aura moins d’« airbags » entre révolution et contre-révolution, où les mécanismes de médiation de la « démocratie » seront «affaiblis» et il aurait des expressions sociales et politiques plus radicalisées à droite et à gauche.

En ce sens, il est symptomatique (comme exemple) ce qu’arrive dans des pays européens de grande stabilité comme la Belgique, où il a eu une grève générale contre la pénurie de la vie, en débordant les bureaucraties syndicales. Nous verrons sûrement des faits semblables dans les quatre points cardinaux, même dans des pays décisifs pour la stabilité mondiale, comme Les Etats-Unis.

En Amérique latine, il faudra suivre avec beaucoup d'attention ce qui peut être le maillon faible de la stabilité régionale, avec l'éventualité d'une guerre civile en Bolivie. In faut surveillér l'évolution des économies ou de régions directement attachées à l'évolution économique des Etats-Unis, comme Le Mexique et Amérique Centrale . ET il ne faut pas cesser de souligner les conséquences qui pourrait avoir l'éventualité d'une monté des luttes dans un pays clef qu’a été le pilier de la stabilité régionale durant les dernières années, Le Brésil.

Dans ces conditions, il faut un programme de revendications ouvrières contenant en primer lieu par les consignes les plus classiques du programme des travailleurs face à la crise : l'échelle mobile d'heures travail et salaire ; l'étatisation sous contrôle des travailleurs de toute entreprise qui décide des licenciements, ou qui va à la faillite ; l'étatisation de la banque et l'établissement du monopole étatique du commerce extérieur, tout sous le contrôle des travailleurs ; l'abolition du secret bancaire et l'ouverture de la comptabilité des grandes entreprises, soient privée ou étatiques ; la mise en pied de comités de lutte, d’autodéfense et formes d’organisation et coordination à la chaleur des luttes, en vue de créer des organismes de centralisation nationale des luttes. C’est à partir de ces pas qu'on peut ouvrir le chemin vers des gouvernements ouvriers et populaires et le socialisme.

 

 
   
Le crack financier global s’est transformé en une crise économique, politique et sociale brutale internationale

AVEC LA CHUTE du « MUR DE BERLIN » DU CAPITALISME,
S’OUVRE UNE NOUVELLE SITUATION MONDIALE

 La crise financière et économique déclanché dans le centre du capitalisme mondial est un événement de conséquences incommensurables qu'a ouvert une nouvelle situation internationale. Après les premiers tremblements enregistrés il y a plus d'une année, la crise a donné un saut qualitatif. On a vu le crash de Wall Street, le centre financier du monde, et l'incendie est arrivé en même temps dans tous les marchés financiers d'Europe, du Japon, de la Chine et du reste de la planète.

Les « pompiers » des gouvernements des pays et de leurs banques centrales ont déjà arrosé le feu avec des billions et des billions de dollars, d’euros, de livres et de Yens, mais celui-ci n'est pas éteint. On arme des « sauvetages » colossaux à des coûts incalculables, mais ils n'ont pas empêché que des immenses organismes financiers – qu’étaient les exemples de bon capitalisme jusqu'à' quelques semaines, d’efficience et de libre commerce, se sont effondrés comme des châteaux de cartes. Les autels du capitalisme mondial dans son étape néo-libérale - les cinq banques d'investissement de Wall Street- ont disparu de la face de la terre, dévorés par la crise, en question de semaines.

Les plus tenaces néo-libéraux, les gouvernements des USA et l'Union Européenne qui privatisaient tout, sont prêts maintenant à nationaliser dizaines et dizaines de banques, organismes hypothécaires ou titres financiers. Les banquiers, financiers et les chefs d'entreprise qui protestaient pendant des décennies, contre l'intervention de l'état dans l'économie, pleurent en priant que l'état intervienne pour les sauver… au prix de montagnes d'argent qui sortiront des impôts que la population paye, au prix de découper violemment les budgets sociaux, au prix du chômage massif, de pensions de retraite réduites à néant et de salaires de faim pour ceux qu’ont encore la chance de continuer à être exploités dans un emploi…

C'est l'heure de la réduction à l’absurde du capitalisme dans sa version néo-libérale. De la privatisation des profits, ils prétendent passer maintenant à la « socialisation » des pertes. Mais reste à voir si les masses travailleuses des USA et du reste de monde vont tranquillement accepter être sacrifiées pour sauver les requins de Wall Street !

Parce que cet immense cataclysme financier et économique, qu’arrive dans le centre du monde, montre un « avant le crack » et un « après ». Ceux qu’ont parle du « Mur de Berlin » du capitalisme dans sa version néo-libérale ont raison , le néo-libéralisme avait été imposé à partir « de la Révolution Conservatrice » de Reagan et de Margaret Thatcher. Un avant "septembre 2008" et un après parce que les choses ne peuvent pas continuer comme avant, après un séisme comme celui-ci dans le centre économique et géopolitique du monde.

Cette chute du « Mur du Berlin du néo-libéralisme » a déjà ouvert une nouvelle situation mondiale : il a fait sauter par les airs les deux piliers de la stabilisation mondiale des dernières décennies. D'une part, la forme d'organisation du capitalisme mondial, liée elle-même autour d'une liberté sans restriction, pour que le marché fasse valoir sa loi d'exploitation en prenant le monde comme champ de valorisation du capital, pratiquement sans aucun frein; d'autre part, l'ambition d'une hégémonie mondiale « impériale » qu’on voulait indiscutable du chef des impérialismes, l'impérialisme américain.


La fin des ces bases de stabilisation post 1989 ont ouvert, inévitablement, un panorama ou une situation mondiale profondément différent, qui sera marqué par davantage de contradictions, polarisation sociale et politique, plus de conflits entre des économies et États, et surtout, plus de luttes entre les classes. Une situation mondiale où il est très probable voir le retour des caractéristiques classiques du capitalisme, les énormes crises, guerres et révolutions.

1. Une combinaison de diverses crises, centre dans l'économie

La crise qu'occupe aujourd'hui le centre de la scène, la situation financière et économique, n'est pas le seul nœud de crise à l'échelle mondiale. Aujourd'hui différents niveaux et dimensions, divers conflits et situations critiques forment un contexte mondial très différent du 1989/91, c'était l'écroulement de l'ex URSS et la restauration du capitalisme dans tous les pays « socialistes » l'Europe et de l'Asie.

Il parait incroyable que nous ne sommes pas loin de ce moment où ils parlaient « de la fin de l'histoire », de la classe ouvrière, de la lutte de classes et de la perspective du socialisme ! Une société mondiale immobilisée par les siècles et des siècles dans le capitalisme néo-libéral globalisé, qui comprenait (et unifiait) toute la planète ; un système d'états « unipolaire », régi par le super impérialisme des USA, qui dictait les normes de l'ordre mondial ; une extension universelle de la « démocratie » des riches, une « pensée unique » pour tous les êtres humains etc., etc.

Il est important, alors, analyser ces nouveaux éléments et facteurs critiques qui n'étaient pas présentés en 1989/91, et qui sont partie de un panorama mondial tellement différent maintenant, un résultat qui ne provient pas de la « chute du communisme »… mais de la menace de la pire crise de l'économie capitaliste dans presque un siècle.


Crise financière et économique mondiale comparable à celle de 1929.

Non seulement la gauche et le marxisme, mais aussi la droite, ont caractérise déjà la crise comme la plus grave depuis 1929. Comme Alan Greenspan a dit - (un des « pères » de la présente crise,) « c'est un fait qu’arrive probablement une fois chaque siècle… ceci dépasse toute chose que j'ai vue… je ne peux pas le croire… »). Effectivement, pour établir des comparaisons de la présente crise, il faut se référer à 1929 ou à la Grande Dépression de 1873.

Le mécanisme essentiel est commun avec la crise de du 1929 : le pléthore de capital fictif a fait exploser tout, dans la mesure où la chute du taux de profit ne peux rémunérer les capitaux consacrés à la spéculation financière. Bien qu'avec d'autres types d'« instruments financiers », l'orgie de spéculation qu’a précédée l’écroulement, est semblable à celle de 1929.

Mais, l'écroulement affecte non seulement les capitaux fictifs mais le capital dans leur totalité, qui n’est pas autre chose que l’accumulation de travail et qui maintenant est détruit dans des proportions énormes. Les conséquences frappent l'ensemble du cycle de reproduction du capital, non seulement le cycle du capital-argent, mais aussi du capital productif. On imagine la grandeur des conséquences de la crise financière dans la « économie réelle » ; c'est-à-dire, dans la sphère de le production.

Les résultats sont déjà aperçus partout, bien que avec inégalités selon les pays. Aujourd'hui, il est impossible de savoir avec sécurité, l’aboutissement final. Bien que l'extension mondiale de la crise financière, et l'immense destruction de capital-argent, augmente les possibilités non seulement d'une récession à l'échelle mondiale, mais même d'une dépression qui pourrait avoir des conséquences incalculables.

Parce maintenant la scène « optimiste » est une récession plus ou moins grave qu’affecte d'abord les USA, l'Europe et les pays de la périphérie plus dépendants du cycle américain, et de ses embrouilles financières.

Toutefois, on ne peut pas exclure des situations beaucoup plus dramatiques - plus semblables à la situation postérieure au crash de 1929 - s'il arrivait à se produire un effondrement systémique des finances américaines et mondiales (un danger qu’est déjà signalé par quelques analystes). L’effondrement empêcherait le financement des échanges dans l’économie réal, on pourrait ouvrir alors une scène qualitativement différente: une dépression mondial.

En tout cas il faut prévoir qu’on ne sort pas facilement d'une crise de ces dimensions. Les « plans de sauvetage » - style Bush- sont une pierre au col des travailleurs et du peuple, mais cela ne signifie pas automatiquement qui sont la bouée de sauvetage magique au moyen duquel le capitalisme sortira rapidement à flottation… et ensuite tout sera comme avant…

Plutôt, par contre, la continuité de la crise montre jusqu'à présent l’échec des prescriptions qui sont appliquées par les gouvernements des pays capitalistes centraux.

Ceci est ainsi parce que devant le coût des « papiers toxiques » (l'estimation - bien que personne n'ait de données dignes de confiance- rôderait les 228 billions de dollars) un paquet de « sauvetage » de « seulement » 700.000 millions de dollars apparaît comment quelque chose complètement insuffisant

LE NOYAU DU CAPITALISME EST TOUCHé

Par la première fois depuis 1929, se produit une crise économique grave dans le centre du capitalisme mondial , pas dans des pays ou des régions de la périphérie.

C’est un aspect d'immense importance dans cette crise. Par divers motifs, les grandes crises capitalistes avaient changé d'épicentre après la Seconde Guerre Mondiale. En 1929, la crise a éclaté dans les deux pays des capitalistes plus avancés de la planète : Les USA et l'Allemagne. Par contre, pendant la seconde post-guerre, l'épicentre des grandes crises, du crash financiers et économiques se sont éloignés des pays centraux pour se transférer à la périphérie, aux terres des sauvages du « Tiers Monde » et des autres pas moins sauvages « communistes ». La crise qu’a finie avec l'ex URSS, les default financiers et la dette qui se sont succédés depuis 1982 en Amérique latine, la crise du sud-est asiatique de 1997, celle de la Russie en 1998, de la Turquie (2000-01), la faillite de l'Argentine en 2001, etc., tout passait convenablement loin de Wall Street.

Wall Street donnait des leçons et sermons aux « barbares » sur comment éviter les crises, et il profitait de l’occasion pour faire des profits juteux.

Le changement d'épicentre qui présente l'actuelle crise a une signification profonde. Ses conséquences seront dramatiques. Que la Thaïlande ou la Corée s’effondrent, la Turquie ou l'Argentine peut générer quelques problèmes. Mais tel crise au centre économique - financier et géopolitique du monde, c’est autre chose qualitativement différente, puisque le rôle économique financier des USA est insoutenable.

Le rôle des USA comme centre financier et économique de la planète est en danger

Depuis la Seconde Guerre Mondiale, les USA ont émergé comme centre économique, financier et politique de la planète. Mais il était déjà en décadence et maintenant la crise défie la structure « yanquicentriste » des finances et de l'économie mondiale.

Quand les USA ont occupé cette place, ils avaient été (avec l'URSS) le grand gagnant de la guerre, mais sa superpuissance économique était aussi indiscutablement, avec 50% du PBI mondial, les plus grandes avances scientifiques, technologiques et de la productivité, les réserves d'or de la planète et, en outre, le grand créancier du reste du monde. Tout cela, avait converti le dollar en la monnaie mondiale, même avant qu' on légalise cela dans les accords de Bretton Woods.

Aujourd'hui la situation est très différente. Non seulement les USA n'occupent plus cette position au niveau productif, mais le pays s'est transformé dans le plus grand endetté de la planète. Un endetté, insolvable, autant qu'il maintiendra le scandaleux déficit de compte courant qui entraîne depuis long temps, qui fait le jeu avec sa dette publique astronomique, autant du gouvernement fédéral, comme des états et des communes. Le niveau de consommation des USA - qui l'avait transformé en le « consommateur de dernière instance » au niveau mondial a été seulement soutenu par de plus en plus d'endettement public, patronal et des familles. Les hypothèques sont à peine une rubrique de cet endettement universel (et insolvable).

Ces problèmes structurels ont allumé des lumières rouges depuis longtemps. Mais on n'a fait rien pour les résoudre, parce que la « solution », dans des termes capitalistes, implique entre autres un ajustement brutal, ce qui pourrait déchaîner des réactions politiques et sociales imprévisibles.

Maintenant la crise permet la mise en question du rôle central qui occupe les USA dans les finances mondiales. Avant, face aux diverses crises qui détruisaient la périphérie, Washington et Wall Street exigeaient sacrifices et « ajustements » aux pays en malheur. Maintenant, c’est aux USA de« s’adapter ». L'Europe lui exige que « il assume ses responsabilités ».

Crise du dollar comme monnaie de réserve et du commerce mondial

Cette situation critique, conjoncturel et structurel des USA, a une implication particulière et très importante dans la situation de dollar comme monnaie de réserve et commerce mondial. Il y a déjà deux contradictions graves qui peuvent exploser maintenant :

a) Dans les dernières décennies, de la main du néo-libéralisme, une caractéristique essentielle du capitalisme s'est qualitativement accentuée depuis ses origines : son caractère mondial. Les opérations productives, commerciales et financières du capitalisme se sont internationalisé à une grande échelle. C'est la mal nommé « globalisation ». Mais ce changement montre la contradiction d'un capitalisme globalisé, mais dont la monnaie de réserve, commerce et finances - le dollar, n'est pas « global » mais elle es émisse par un état national.

Cette contradiction s’aggrave, parce que l'état qui émet la monnaie mondiale est le plus grand endetté de la planète. ET, pire encore, il est un endetté insolvable.

Si cet endetté insolvable « n'a pas encore été déclaré en faillite », c’est parce que ses créanciers craignent avec raison que sa banqueroute les entraînerait à l'abîme. Mais la crise va aguicher cette contradiction maintenant.

b)D'autre part, toujours le problème de la monnaie du commerce mondial n’a pas été résolu par des délibérations pacifiques mais par changements dans les relations de force entre les puissances mondiales. Le dollar a été le roi, parce que les USA ont gagné la Seconde Guerre Mondiale. La livre sterling (que jusqu'à 1914 était basé sur le étalon or) a perdu la primauté parce que la Grande-Bretagne est sortie maltraitée des deux luttes.

Que le dollar soit maintenu en pied comme monnaie de réserve et du commerce, c’est étroitement attaché à que le reste du monde continuent à prêter de l'argent aux USA en soutenant ainsi les déficits (de compte courant et fiscal). Si les comptes inouïs des « sauvetages » s’agrandissent de plus en plus, le Trésor des USA et la banque centrale (la Réserve Fédérale) peuvent s’affaiblir, au point que le dollar va être préventivement laissé de côté comme monnaie réserve et commerce international. Si on arrivait à cette situation, peu de financiers vont continuer à prêter aux USA pour qu'il puisse soutenir ses déficits.

Les problèmes du dollar sont en rapport avec le problème plus vaste de comment ils vont soutenir l'actuel degré de « globalisation » de l'économie et les finances.


La « globalisation » et les actions de défense des états en temps de crise



Le capitalisme depuis ses débuts a toujours constitué un marché mondial, une « économie monde ». La globalisation, n'a pas été autre chose qu’un saut dans cette tendance séculaire du capitalisme.

Il y a eu des avances remarquables en ce sens à plusieurs niveaux : de la production, du commerce, des finances, de l'entrelacement d'investissements mutuels entre les différents pays centraux, etc.

Toutefois, cette réalité n’ a pas résolu la énorme contradiction historique - propre du capitalisme, de la subsistance des États et des frontières nationales ; on a dépassé le fait que, finalement, et malgré tout, les corporations économiques multinationales ont une « patrie ». Un « Empire » sans frontières, seulement pouvait exister dans la tête d'intellectuels « postmarxistes superficiels » et/ou « postmodernistes » à la mode.

Mais, les grandes crises comme en1929, ont impliqué déjà - sauts en arrière dans les processus de « globalisation ». Pour défendre ses intérêts respectifs, les bourgeoisies des USA, l'Europe, etc. ont construit des barrières protectionnistes, qu'ont renforcées le délabrement du marché mondial que le crash de Wall Street avait déclenché. Avec la restriction de crédit, le protectionnisme avait provoqué une dépression mondiale.

Nous ne disons pas qu’il va arriver précisément la même chose. Tant la production comme les capitaux au niveau mondial sont aujourd'hui qualitativement plus entrelacés et dans une certaine mesure « fondus ». Toutefois, nous répétons que cela n'a pas terminé avec les rivalités, les différences d'intérêts et la concurrence féroce entre les corporations des différents pays impérialistes, et ses états et groupements régionaux. ET, comme toujours, la crise exacerbe toutes les différents.

Contre la tendance à la globalisation qui avait été prédominante jusqu'à la crise récente de l'OMC (Organisation Mondiale de Commerce), on va sûrement voir une tendance en sens contraire, celle du« sauve qui peut ». C’est à dire, si la crise empire, on se retranché au niveau d'états et/ou de groupements régionaux.

En ce moment, les USA et l'Europe n'ont pas pu décider un plan unanime pour faire face à la crise. Au contrario, des différences profondes se manifestent. En Europe, on exige des USA que « il assume ses responsabilités » ; c'est-à-dire, qu’il procède à un ajustement féroce. De même, ils protestent contre la dévaluation du dollar, qu’est une escroquerie aux créanciers des USA, mais aussi une manœuvre « déloyale » pour faire perdre compétitivité à l'UE sur le marché mondial. Encore, au niveau de la même UE, ils ont seulement décide un « appui » générique à la réponse nationale que chaque pays membre peut donner « à sa » propre crise …
Crise du système mondial d'états, de l'« ordre mondial »

La crise économique est là pour approfondir encore plus la crise du système mondial d'états; c'est-à-dire, de l'ordre mondial. Les échecs des USA dans leurs aventures militaires en Afghanistan et Iraq ont été un facteur fondamental (mais pas le seul) pour qu’on écarte le délire néo conservatrice du « Nouveau Siècle Américain » de l'administration Bush.

La chute de l'ex URSS et la fin de la « guerre froide » ont produit un mirage. Les USA, la grande puissance du capitalisme (mais qui venait en décadence), a paru récupérer une primauté absolue mondiale, plus grande encore que celle de 1945, parce que le rival du Kremlin n'existait plus.

En vérité, les USA étaient très loin d’avoir la puissance absolue. La stratégie des néo conservateurs (pour affirmer les USA comme la superpuissance - qu'allait exercer une hégémonie absolue dans le 21eme siècle, en établissant un empire colonial pétrolier au moyen orient et en Asie centrale) a été un échec que personne ne sait comment résoudre, sans faire un retrait honteux. Pire encore, les USA sont devant la perspective de plonger dans une troisième guerre, intervenant en Pakistan.

L'illusion d'un système unipolaire, avec capital Washington, a été remplacée par la réalité d'un monde multipolaire, où de nombreux états n'obéissent plus à des ordres et agissent par compte propre. ET, pire encore, souvent ils agissent contre les intérêts des USA, dans une plus grande ou plus petite mesure.

Les USA font face à des « désobéissances » qui seraient inconcevables quelques années en arrière. Qu'à moins de 20 années de l'écroulement de l'ex URSS, une flotte russe arrive aux Caraïbes – que les USA considèrent comme sa mer intérieure- pour faire des manoeuvres militaires avec le Venezuela, c’est un symptôme de la présente situation géopolitique !

 
   

Le bombardement de la paix négociée

 

Socialisme ou Barbarie, périodique, 06/03/08

L'attaque menée par l'armée « colombienne » au campement des FARC en Équateur avait pour but tuer Raúl Reyes. Mais, le grand objectif politique était bombarder les négociations de libération de prisonniers et, plus largement, une sortie négociée du conflit.

Après le triomphe de la Révolution Sandiniste du Nicaragua, en juillet 1979, en Amérique Centrale des luttes révolutionnaires se développaient dans une extrême polarisation, elles avaient abouti à une situation de guerre civile dans certains pays, comme El Salvador. L'impérialisme yanqui avait monté en Honduras une guérilla contra révolutionnaire (la « contra ») pour attaquer le nouveau régime sandiniste.

Au début des années 80, les gouvernements de la Colombie, du Mexique, Panama et du Venezuela (plus tard aussi l'Argentine, Brésil, Pérou et l'Uruguay) se sont réunis, pour entamer des gestions pour un accord de paix dans l'île de Contadora (Panama).

Les accords - le « Accord de Paix de Esquípulas » (1987) et autres postérieurs ont été complètement réactionnaires. Ils ont signifié l'enterrement de la Révolution d'Amérique centrale.

Pour quoi ils rejettent une nouvelle Contadora ?

Pourquoi aujourd'hui Bush, Uribe et les secteurs de la bourgeoisie colombienne qui les soutiennent, ne se veulent pas négocier quelque chose de semblable avec les FARC ? Après tout, en Amérique Centrale, les ex guérilleros - reconvertis en honorables députés, ministres et présidents (comme Daniel Ortega) - sont aujourd'hui les grands défenseurs « de la loi et l'ordre »… capitalistes.

Il faut prendre en compte plusieurs problèmes. D'abord, la strategie négociatrice- bien appelée à son moment comme la politique de réaction « démocratique » - n'a pas été la politique préférée aujourd'hui parce que le dernier mot dans cette affaire appartient au gouvernement de Bush. Le centre de sa politique - avec des résultats désastreux- est la voie militaire.

Dans le cas colombien, le Plan appelé Colombie, entamé sous Clinton mais continué(et relativement modifié) par Bush, ne considère aucune autre alternative qui l'anéantissement militaire de la guérilla et/ou son reddition pratiquement inconditionnel. Une conséquence de cette politique est le refus de reconnaître au FARC comme belligérants et sa classification permanent comme « groupe terroriste ».

Les autres intéressés, le gouvernement et la bourgeoisie de la Colombie, présentent un panorama plus complexe, mais dont la résultante n'est pas très différente à celle de Washington. En premier lieu, Uribe, un politicien qui a fait sa carrière avec un pied dans le narcotrafic et un autre dans le paramilitarisme (aujourd'hui synonymes). Uribe a été le prêcheur de la politique de défaite militaire de la guérilla sans négociation : une traduction en espagnol des ordres qui arrivent de la Maison Blanche. Bien que les avis dans la bourgeoisie colombienne et leur personnel politique soient plus contradictoires et nuancées, aujourd'hui la balance s'incline pour la tactique militaire. Le meurtre de Reyes a provoqué un délire de victoire dans ces milieux. Évidemment, les choses peuvent rapidement changer quand ils se réveilleront de l'ivresse, si les faits démontrent que la chose n'est pas tellement facile. Par ailleurs, en Colombie, l'état et les classes dirigeantes ont un antécédent inquiétant.

En Amérique Centrale les « accords de paix » ont fonctionné « merveilleusement » en intégrant les ex guérillas au régime, mais en Colombie tous les antécédents semblables ont terminé avec le massacre des combattants qui ont signé ces accords ou qui les négociaient. En invoquant ces précédents funestes, les FARC, avant de signer, réclament plus grandes garanties que ses paires d'Amérique centrale : principalement un contrôle territorial. Mais il paraît que le principal motif de l'opposition constante à une nouvelle Contadora (de la part de Washington, comme de la majorité de la bourgeoisie colombienne) réside dans le contexte international et latino-américain actuel. La première Contadora et ses accords de paix ont eu lieu pendant les années 80, quand l'offensive impérialiste Reagan-Thatcher débutait, il y avait une vague réactionnaire mondiale avec la restauration du capitalisme en URSS, en Chine et l'Est européen, des défaites généralisées des mouvements ouvriers et l'imposition du néo-libéralisme pur et dur. L'actuelle situation mondiale et latino-américaine a d'autres tendances avec toutes ses contradictions,. Concrètement, une nouvelle Contadora pour résoudre le conflit colombien implique constituer un groupe de gouvernements latino-américains qui promouvrait les négociations entre Bogota et les FARC et définirait les termes de la « paix ». Mais ce nouveau Groupe de Contadora aurait Chávez à la tête, et pas des agents de Washington comme Carlos Andres Pérez dans les 80. Évidemment, les résultats de cet hypothétique accord de paix (que les FARC comme Chávez proposent) sont placés totalement dans les cadres du capitalisme. Mais, en même temps, ils marqueraient la fin du « protectorat » virtuel que Washington exerce en Colombie. Ce serait un coup de plus (et très grave) dans la crise d'hégémonie mondiale de l'impérialisme yanqui et surtout de sa domination en Amérique latine.

C'est la raison pour laquelle Bush a fêté le lâche exploit de sa marionnette de Bogota. Hillary Clinton et Barack Obama ont applaudi Uribe. Plus loin des différences que ils ont avec Bush, ils voient qu'il s'agit d'une « politique d'état ». C'est-à-dire, il s'agit de l'intérêt commun de la bourgeoisie impérialiste yanqui.

 

http://www.socialismo-o-barbarie.org/colom...natodereyes.htm

   

Chavez perd le referendum réforme de la constitution

Chávez a perdu précisément suite à un changement dans les sentiments d'une bonne partie de sa propre base sociale. Ce n'a pas été principalement l'augmentation des votes de l'opposition de droite, qui a incliné la balance électorale vers le triomphe du Non, mais la perte de trois millions de votes pro-Chávez par rapport à l'élection présidentielle de l'année passée. Le texte



 

 

Appel aux femmes et à la résistance féministe des quartiers populaires

Lorsqu'on parle des quartiers populaires, ce sont clairement les jeunes hommes que l'on désigne.

Les filles ne sont mises au premier plan des médias, des politiques et des associations, qu'à travers de l'image de « la femme victime et soumise » aux lois de ses frères, de son père, ou encore à travers celle de la mère de famille. D'autre part l’histoire du féminisme en Occident décrit la lutte des femmes pour les droits ( I .V.G, citoyenneté, droit au travail…) sans faire la moindre allusion aux femmes issues de l’immigration. Nous nous reconnaissons, bien évidemment, en tant que femmes dans ces luttes féministes dont les acquis sont encore à défendre, mais nous nous interrogeons sur le fait qu'une grande partie des féministes n'aient pas rejoint et soutenu les revendications et les actions des femmes de l'immigration et des milieux populaires.

Au regard du rôle, du parcours et des luttes des femmes notamment dans les quartiers, c'est faire preuve d'un grand mépris que de continuer à minorer et à instrumentaliser leur existence, leurs mémoires, leurs revendications, passées et présentes, quand elles ne sont pas tout simplement rendues invisibles.

Combien sont-ils les jeunes, filles et garçons, des milieux populaires à avoir déjà entendu parler des actions et des luttes menées par les femmes de l'immigration ?

Qui connaît le rôle des artistes des années 50 et 60 dans leur lutte contre le racisme et contre le colonialisme, celui des jeunes femmes dans le théâtre militant des années 70 ( "les Flamants" à Marseille, "Ya willi-willi" à Nanterre ou l'ANGI à Aubervilliers ) ou dans la création d’associations de femmes qu'elles soient africaines, ibériques ou des Dom Tom ? Qui connaît l'engagement des femmes dans les années 80 ( MIB, Paris, Zaâma de Banlieue à Lyon) et beaucoup d'autres...Et plus tard leur instrumentalisation politique dans les partis ?

Qui a entendu parler du rassemblement des femmes à Saint-Étienne contre les rafles d'Algériens dans les années 50  ou de celui des mères de familles de la place Vendôme en 1984 contre les  crimes racistes et sécuritaires?

Combien connaissent les rôles joués par les femmes dans l'organisation de la « marche pour l'Egalité et contre le racisme » de 1983 ? Et leur rôle majeur en particulier dans le « Collectif Jeunes » de la région parisienne, dans l'initiative de Convergence 84, et plus largement dans les luttes des femmes de l'immigration et/ou des luttes populaires qui ont suivi ?

Qui connaît l'histoire de ces femmes de ménage qui se sont organisées pour dénoncer les pratiques sociales de leur employeur, l'entreprise Arcade en 2002 ? Elles ont gagné leur procès aux prud'hommes et ont retrouvé leur emploi après un an de grève. Qui le sait ?

Nous sommes riches des luttes menées par nos ainées. Or, en France, l'histoire qui nous est enseignée à l'école, ou qui est mise en avant dans les milieux militants, est d'une grande sélectivité.

En tant que femmes issues des quartiers populaires, nous sommes confrontées quotidiennement aux oppressions sexistes, racistes et de classe, puisque nous les vivons simultanément que ce soit au travail, à l’école, dans la rue, dans nos familles, ou dans les milieux militants.

Nos expériences et celles des femmes militantes qui nous ont précédées, sont disqualifiées socialement. Cette non reconnaissance, de la place et du rôle joué par certaines d’entre nous, hier comme aujourd’hui, lors des luttes féministes, et plus globalement des luttes populaires, conduit à créer une véritable amnésie de l’histoire.

Nous dénonçons et récusons de façon générale cette vision qui trop souvent amène à une infantilisation et une instrumentalisation des femmes des quartiers, dans un rôle victimaire. L’existence politique et sociale des femmes issues de l’immigration et/ou immigrées est constamment niée et trop souvent renvoyée à celle de leurs maris voire de leurs fils. Ce qu’elles pensent, ce qu’elles ressentent et ce qu’elles font est passé sous silence.

On voudrait nous faire croire, enfin, que l'idéal féminin s'exprime à travers des tenues vestimentaires ! Que les femmes des milieux populaires seraient incapables de s'organiser et que les femmes de l'immigration constamment renvoyées à l’exotisme « couscous- merguez » et au fantasme de la « danse du ventre » devraient être redevables du combat que d’autres hommes ou femmes mèneraient pour elles et, bien sûr, « pour leur bien ».

Aujourd’hui, nos revendications pour l’égalité dans tous les domaines, que ce soit au niveau économique (contre la précarité et le surchômage féminin, pour l'amélioration des conditions de vie des « anciennes »), social (contre les violences symboliques et physiques et pour le droit à la maîtrise de son corps) et politique (contre le statut personnel discriminatoire des pays d'origine, contre le racisme envers les minorités « visibles » : noires, arabes, turques, rroms, musulmanes… et contre toute forme de discrimination : orientation sexuelle, de genre, handicap, etc.)

Nous dénonçons également certaines lois votées récemment, et présentées comme des lois "féministes". Nous sommes contre les lois qui punissent des femmes :  celle du 15 mars 2004 qui exclut de l'école publique des jeunes filles musulmanes portant un foulard, et, contre la loi sur le racolage passif qui criminalise et punit les femme s prostituées. Pour nous, ces deux lois sont anti - féministes, elles  criminalisent et excluent de la société des femmes présentées médiatiquement et socialement comme "victimes et soumises".

Nos revendications n'ont de chances d’aboutir et d’être prises en compte que si elles sont communes et solidaires.

Parce que ces questions concernent tout le monde, et ne sont pas des questions spécifiques à traiter à part, nous voulons que toutes les militantes et militants ainsi que les participant-e-s à ce Forum Social des Quartiers Populaires s’ en emparent. Nous avons besoin d’une expression collective allant plus loin que l’addition des actions individuelles des unes et des autres. Ce rendez-vous national nous en donnera l'occasion. Des espaces /temps entre femmes se mettront également en place pour celles qui le désirent.

 Le FSQP est pour nous l’occasion de se rencontrer, d’échanger nos expériences, de donner de la visibilité à notre histoire et à nos luttes. Nous espérons nous rencontrer pour réfléchir et discuter entre femmes de la manière dont nous voulons qu’apparaissent ces questions lors des différents débats, ateliers, expositions, projections,…dans le cadre du FSQP.

Tant que la sphère privée restera uniquement l’affaire des femmes, la sphère publique nous échappera.

Revendiquons un féminisme solidaire, un féminisme qui ne nous victimise pas et qui, au contraire, valorise l’autonomie de notre parole et de nos luttes.

Tout reste à construire et à imagDTGner pour ce rendez-vous du FSQP mais également après, au-delà de cet événement national !

Rejoignez – nous !

Nous vous attendons !

 

Des femmes participantes à la dynamique du FSQP

Contact : femmesfsqp@no- log.org



Les femmes d’Amérique Latine contre le patriarcat .

Les féministes manifestent au Mexique le 24 mars

30 ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DU MOUVEMENT
DES LESBIENNES FÉMINISTES AU Mexique 1977-2007


Femmes lesbiennes, bisexuelles et hétérosexuelles à la tête de la manifestation ; organisations sociales non capitalistes et non patriarcales et les hommes solidaires ensuite. Pas de patrons ni patrons gays.
(Ni alcool ni drogues dans la marche).


OBJECTIFS :
* bilan des 30 années du mouvement autonome et indépendant des lesbiennes-féministes, non institutionnel et non commercial : avances, reculs, déviations, récupérations, réalisations.
* exposition sur la situation politique nationale et internationale et comment le mouvement lesbien- féministe s’insère dans ce contexte : globalisation, néo-libéralisme, neo-patriarcat, hetero-féminisme, ONG' s, la droite lesbienne, le contrôle des gays à travers le Marché de la Diversité Sexuelle (MDS) etc.
* Formation du Réseau lesbien- féministe de Gauche mexicaine, ainsi que comment diffuser la Rencontre Nationale de lesbiennes- féministes.
* Impulsion des Réseaux lesbien- féministe de Gauche en Amérique latine et au niveau internationale.
* Définition de la politique d'alliances avec le vaste mouvement de femmes, avec le mouvement hetero-féministe de gauche et les organisations sociales en lutte, ainsi qu'avec le mouvement homosexuel (non gay), le mouvement bisexuel et transsexuel de gauche.

PROGRAMME OPÉRATIONNEL :
1.- Établir l'Agenda de Travail avec les organisations lesbiennes des départements de la République.
a) Création et renforcement de groupes lesbien- féministes aussi bien dans les départements comme à la capital : ateliers et débats politiques avec une perspective féministe et de gauche.
b Conception de méthodologies de travail avec des travailleurs, paysans, indigènes, migrants, travailleurs de service, chômeurs, sous-employées, prisonniers, déplacées, etc.
c) Définir des actions concrètes – de politiques d’alliances et de travail avec les secteurs sociaux et les organisations précédemment mentionnées, d’ici à 6 mois une première évaluation.
d) Dénoncer, combattre et démasquer le Marché de la Diversité Sexuelle, l’échangisme, par son caractère totalement misogyne et lesbophobo, ainsi que promoteur de la pédophilie, le lolisme-Ganímedes(vieux que cherchent des jeunes), le sado-masochisme, la pornographie infantile, la prostitution forcée ou l'esclavage sexuel, le tourisme sexuel, l'exploitation des maîtresses de maison ou esclavage domestique, ainsi que la dégradation des femmes.
c) Définir date et lieu de la prochaine Rencontre Nationale Lesbien- féministe.


RÈGLEMENT INTÉRIEUR
Des organisateurs et des collaborateurs
1.- Dans la réunion–buffet pourront prendre part toutes les organisations lesbiennes, féministes et de gauche qui n'ont pas caractère misogyne ou homophobe, classiste, raciste et sexiste.
Par conséquent :
Sont admis des femmes qui ont de la conscience de classe et un engagemnt dans la lutte avec des organisations sociales.
Non à la participation de chefs d'entreprise gays ou qui ont une position politique contraire aux objectifs de cette réunion.
Ce n'est pas un groupe démocratique, bien qu'on prenne en considération tous les points de vue versés au débat on ne pourra pas complètement redéfinir le sens de ce réseau par qu’on appelle les majorités.

http://www.socialismo-o-barbarie.org/ameri...marcha_lesb.htm


( Extrait du document pour le congres du MAS argentin, décembre 2006)

Crise d'hégémonie, bourbier dans le Moyen-Orient et "désobéissance"

Le premier élément pour l'analyse de la situation latino-américaine actuelle est une conjoncture mondiale de  crise hégémonique des Etats-Unis. Il y a une crise politique dans le gouvernement Bush qui a beaucoup d'importance, parce qu’il est en échec suite au bourbier en Irak et au Moyen-Orient. Alors les manifestations de "désobéissance" au maître du nord se développent.

 La crise hégémonique des Etats-Unis a deux côtés, conjoncturel et structurel. Ceci est du à la déclinaison de sa position dans le monde : aujourd'hui son PIB ne surpasse pas 20/25 % du PIB mondial, pendant que  dans l'après-guerre il était à 50% ; sa transformation en pays endetté; l'absence de différences qualitatives au niveau de productivité avec les autres impérialismes; la Chine comme puissance émergente, etc.. L'aspect conjoncturel fait allusion aux erreurs de l'administration Bush dans l'intervention au Moyen Oriente, qui à son tour met plus en évidence les problèmes structurels.
suite



NON AU BLOCUS DES PEUPLES PALESTINIEN ET LIBANAIS

TROUPES FRANCAISES HORS DU LIBAN



Durant plus de 4 semaines l’aviation israélienne a massacré plus de 1000 civils et détruit immeubles, ponts, routes, hôpitaux etc. Le caractère criminel de l’agression israélienne contre la population libanaise est désormais évident pour la majorité des peuples du monde et ses actions sont clairement qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Mais les objectifs assignés à la guerre menée par Israël n’ont pas été atteints : la résistance libanaise n’a pas cédé, le Hezbollah n’a pas été détruit et, jusqu’à ce jour, le peuple libanais a évité le piège de la guerre civile. Loin d’avoir été une nouvelle défaite pour les peuples arabes du Moyen-Orient, cette guerre a été ressentie par eux comme un échec d’Israël et un signe qu’il était possible de résister.

Pour les forces impérialistes et leurs alliés sionistes cet échec est inacceptable : comme en Irak et comme en Palestine, la résistance des peuples doit être brisée ! En Palestine, plus de 200 Palestiniens ont été assassinés et plus de 800 ont été blessés depuis la fin juin. Avec le soutien des Etats-Unis et avec la complicité de la Communauté Européenne, l’Etat terroriste d’Israël se prépare à prendre une revanche contre les Palestiniens après l’humiliation subie au Liban. De même aucun doute n’est permis sur l’objectif de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, déjà présent dans la résolution 1559 votée en 2004 qui "demande que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées " Faute d’avoir pu l’atteindre par l’agression israélienne, le Conseil de sécurité, sous l’impulsion des gouvernements états-unien et français, a décidé l’envoi au Liban d’une force internationale d’intervention. Après l’armée américaine qui occupe l’Irak, c’est au tour de l’Europe de prendre la tête d’une opération de police impérialiste au Liban. Cette force armée n’est pas faite pour protéger les Libanais des attaques israéliennes répétées contre leur territoire et son occupation. La présence au sud du Liban de cette armée doit permettre d’éloigner les combattants de la frontière avec Israël qui sera ainsi hors de portée des tirs mais pourra poursuivre ses raids aériens contre la population libanaise. Elle vise aussi à isoler les combattants de la résistance libanaise et à les empêcher de recevoir les armes dont ils ont besoin pour se défendre. Toutes les conditions seront alors réunies pour tenter d’écraser la résistance.

A tous ceux qui sont révoltés par la politique criminelle de l’Etat d’Israël et qui s’indignent de l’impunité dont cet Etat terroriste bénéficie, nous disons : avec ses complices européens, le gouvernement français soutient le blocus imposé aux Palestiniens. Il proteste vigoureusement contre l’enlèvement de soldats israéliens mais ne fait rien contre l’emprisonnement illégal de milliers d’otages palestiniens, dont des parlementaires et des ministres du gouvernement. Il garde un silence complice face aux bombardements meurtriers quotidiens de Gaza et face aux assassinats de combattants et de civils en Cisjordanie. Chirac et la classe politique française ont cautionné l’agression israélienne contre le Liban, qualifiant de " terroriste " la résistance libanaise et trouvant l’action de l’état israélien seulement " disproportionnée ".

Ceux qui agissent ainsi défendent les intérêts de l’impérialisme français et protègent l’état sioniste d’Israël.

On ne peut à la fois soutenir l’envoi de troupes françaises au Liban et défendre les intérêts des opprimés, pas plus au Moyen-Orient qu’ici, en France.

Pas un homme, pas un sou pour la FINUL Retrait des troupes françaises du Liban

Collectif de soutien à la résistance des peuples du Moyen-Orient contre l’impérialisme et le sionisme

Premiers signataires : Nanterre Palestine, Groupe CRI (communiste révolutionnaire internationaliste), St Ouen Palestine, Enfants de Palestine, Association des Palestiniens en France, Comité palestinien pour le droit au retour (section France), Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, Mouvement Justice pour la Palestine, Secours Rouge, Parti communiste Maoïste de France, Revolutionary Proletariat International, SOLIDARI’P, International Solidarity Movement-France-, Niort pour la Palestine,Socialismo o Barbarie, Comité de lutte contre la barbarie et l’arbitraire, Fédération Syndicale Etudiante Paris 1/4


Déclaration de création du collectif de soutien à la résistance des peuples du Moyen-Orient contre l’impérialisme et le sionisme
 
Paris, le mercredi 23 août 2006
 
 
SOUTIEN A LA RESISTANCE DES PEUPLES
DU MOYENT-ORIENT
CONTRE L’IMPERIALISME ET LE SIONISME
 
 
le texte

Qui est le Hezbollah ?
le texte

Les immigrants contre l'empire
En Etats Unis la capacité pour exercer totalement ou partiellement sa domination dans la planète est étroitement en rapport avec la situation dans son "front interne". C'est-à-dire, dans les relations et dans le plus grand ou plus petit consensus qu'il obtient de ses masses exploitées. Et comme les EUA n'est pas un impérialisme quelconque, ce qui arrive dans ce terrain peut avoir des conséquences ....lire l'article






La caravane des indigènes dans la révolte de mars 2006

Tous ensemble, tous precaires!
Le 28 mars on a fait un tabac!


Le 4 avril......

Les Panthères roses contre l'immigration jetable!!





 


Les jeunes révoltés en France:

. ...La caractéristique principale de l'étape ouverte en 1989 n'est pas une lente récupération des défaites subis dans la période précédente, ni une "reconstruction" à partir de zéro d'un mouvement ouvrier "disparu comme facteur indépendant ". La recomposition et reconstruction de la classe travailleuse et du mouvement de masses ne sont pas une condition ni une étape préalable au développement de batailles violentes . Cette reconstitution nécessaire va venir, plutôt dans, pendant et après ces combats, dans un contexte où les conditions politiques et économiques de la mondialisation encouragent une augmentation des confrontations de classe.
Cette combinaison de recomposition et polarisation ouvre des opportunités de développement de la lutte de classes dans des régions du monde où on voit des caractéristiques nouvelles. En particulier dans le terrain politique- idéologique, la chute du stalinisme commence à laisser voir son flanc positif, malgré la crise d'alternative socialiste. Le surgissement et le développement d'une avant-garde et d'une nouvelle génération non contaminée par le stalinisme - bien que sans doute avec d'autres préjugés et avec une relation organique encore faible avec la classe travailleuse - font part de cet actif. , c’est un énorme défi et une opportunité produits de la nouvelle étape......

Marcelo Yunes

Revista internacional de teoría y política
de la corriente Socialismo o Barbarie

Año V – noviembre 2004 – Número 17

 

Indigènes en mobilisation CEP (07/02/2006)

Les indigènes bougent à Paris(08/10/2005)

Manifestation logement(15/10/2005)

La question du "foulard"
La République impérialiste contre les indigènes .


Tâches, programme et stratégie pour l'actuel moment historique
Par Marcelo Yunes
Socialisme ou Barbarie (revue), Nº 17/18, novembre 2004


Le Venezuela dans le cycle des rébellions sud américaines
                                                                     Par Rodolfo F. Torres


..... À partir de janvier la classe ouvrière vénézuélienne  commence à contrôler PDVSA et la met à travailler et produire sous son contrôle, de manière totalement indépendante. Au fur et à mesure que les travailleurs prenaient le contrôle des usines, un secteur de la direction opérationnelle commençait à craquer et accélérait la remise en fonctionnement......

Les lycéens font toujours peur au gouvernement (mars 2006)


Les lycéens font peur au gouvernement (15/02/2005)